Louise Mutabazi est diplômée du master de création littéraire de Paris 8. Lorsqu’elle n’officie pas au Centre national de la danse, l’auteure façonne des portraits d’icônes noires ou métisses dont une partie a été publiée en version anglaise dans le magazine OURS (Genève) et diffusé en Suisse, à Londres et au Nigéria. Ces biographies fictionnelles sont prétexte à interroger la manière dont les femmes afro-descendantes vivent et jouent de leur héritage, s’en défont ou l’assument, le détournent, l’actualisent ou le revisitent.
Pour Blacks to the future, Louise Mutabazi propose une nouvelle série de six portraits qui sera publiée en deux temps sur la plateforme.
Daniela Yohannes : Eternal Space.
« […] Ma pratique me permet d’explorer des récits romanesques, et ainsi supprimer toute limitation et frontière concrète. Je fais de l’art afin d’essayer de me comprendre moi-même, mon environnement et l’infinité du monde. […] Je peins des personnages qui enquêtent et font face au vide. Je peins des personnages qui sont des facettes de moi-même, mais pas sur terre. Je peins des caractères qui découlent d’une longue et lointaine aspiration à la liberté. » (Extrait de la « Note d’intention» de Daniela)
Sea is history
« La pensée dessine l’imaginaire du passé : un savoir en devenir. On ne saurait l’arrêter pour l’estimer, ni l’isoler pour l’émettre. Elle est partage dont nul ne peut se départir ni, s’arrêtant, se prévaloir. »
Edouard Glissant
Amandine Gay : Laisser une trace (2/2)
« Pour moi l’enjeux c’est de s’inscrire dans l’histoire »
Amandine Gay : Ouvrir l’horizon des possibles (1/2)
« The personal is political »
Qu’est-ce-que signifie être « femme » et « Noire » aujourd’hui en France ou en Belgique en contexte post-coloniale ? Perpectives croisées dans le documentaire « Ouvrir la voix » d’Amandine Gay, où 24 femmes partagent et décodent leurs expériences intimes. A travers cette accumulation de récits, la documentariste fait apparaître la singularité de ces femmes noires et de leurs témoignages, et le caractère systémique des discriminations auxquelles elles doivent faire face.
A l’occasion de la sortie nationale d’ « Ouvrir la voix », Amandine Gay revient dans un entretien fleuve pour Blacks to the Future sur la genèse de son projet, ses partis pris esthétiques et l’évolution de son engagement en tant qu’afro-féministe plus que jamais tournée vers la jeunesse. Première partie.
Alene / Mardou
Louise Mutabazi est diplômée du master de création littéraire de Paris 8. Lorsqu’elle n’officie pas au Centre national de la danse, l’auteure façonne des portraits d’icônes noires ou métisses dont une partie a été publiée en version anglaise dans le magazine OURS (Genève) et diffusé en Suisse, à Londres et au Nigéria. Ces biographies fictionnelles sont prétexte à interroger la manière dont les femmes afro-descendantes vivent et jouent de leur héritage, s’en défont ou l’assument, le détournent, l’actualisent ou le revisitent.
Pour Blacks to the future, Louise Mutabazi propose une nouvelle série de six portraits qui sera publiée en deux temps sur la plateforme.
Gaëlle Choisne : We are all Negroes
« Je crée des installations sculpturales au carrefour de la sculpture et de la photographie. Hybridation de l’image, de la photographie et de la vidéo. Créolisation d’un monde-chaos. »
fais-moi taire si tu peux
« Une conversation raisonnée sur la façon dont artistes et conservateurs de tous horizons représentent traumatismes collectifs et injustices raciales serait, dans un monde idéal, une occurrence régulière dans les musées et les écoles d’art. [Aussi, c’est une tannée profondément puritaine et anti-intellectuelle que] d’émettre un jugement moral avant tout effort de compréhension esthétique. L’on peut considérer les œuvres d’art comme des indicateurs de privilège racial, sexuel et de classe – je le fais souvent. Mais, supposer que des appels à la censure et à la destruction constituent une réponse légitime à l’injustice perçue, nous entraine sur un chemin bien sombre. » Coco Fusco
contre-feu
« Cela va bientôt faire une décennie que je fais ça et je n’ai jamais reçu d’invitation à venir aux États-Unis, alors je dois supposer qu’il n’y a pas beaucoup d’intérêt. Quand ce n’est pas négatif, (…) ce n’est pas aussi attrayant pour le public, parce que ce n’est pas une belle histoire, cette histoire pleine de compassion. (…) Les planètes, les étoiles, le futurisme et le voyage dans le temps – ce type de visions ne sont pas supposées provenir de garçons noirs originaires de Detroit. » Jeff Mills, co-fondateur du collectif Underground Resistance.
Hacker se(s) d(r)oit(s).
AFRICA’SOUT ! Est un espace dynamique de création chargé d’amorcer + créer des idées radicales qui nourrissent notre rapport à l’Afrique. En soulignant l’urgence des questions sociales et politiques, AFRICA’SOUT ! croit, comme nous, en « l’activisme imaginatif ». Et nous sommes plus que ravis d’avoir collaboré au court format de curation à découvrir sur instagram : @africasout. <3
Dalila Dalléas Bouzar : Manger de la chair humaine. Se manger soi-même.
« Mon premier acte artistique a été de partir aux iles Falkland à la recherche des pingouins. En immersion totale dans la nature sauvage, j’ai vécu cette aventure comme un manifeste qui redéfinissait mon rapport au monde… »
BLOUSE BLEUE
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