« Pays en retard », « pays sous-développés », « Sud » et « Suds », « Tiers-Monde », « Quart-Monde », « Tristes Tropiques » ou « Terres de bonne espérance » […]. Tous ces mots, nous les apprenons au collège, au lycée, à l’université, pendant les cours de géographie… Mais par rapport à quoi ces pays sont-ils donc en retard ?
Auteur/autrice : Ninon Blond
Doctorante en géographie à l'Université Lumière Lyon 2, ancienne élève de l'ENS de Lyon, Ninon Blond est spécialisée dans l'étude de l'histoire des paysages, la géoarchéologie et les paléoenvironnements. Ses recherches portent sur le nord de l'Ethiopie et sont en lien avec des fouilles archéologiques concernant les périodes axoumites et pré-axoumites. Sa collaboration aux publications de B(s)ttF est pour elle un moyen d'échanger sur ses lectures et d'ouvrir à un public plus large le contenu de ses recherches, en traitant de sujets plus larges mais aussi plus actuels.
L’importance d’être en retard (The Importance of Backwardness) – 1/2
« Pays en retard », « pays sous-développés », « Sud » et « Suds », « Tiers-Monde », « Quart-Monde », « Tristes Tropiques » ou « Terres de bonne espérance » : autant de termes, parmi d’autres, plus ou moins « politiquement corrects » utilisés pour désigner des espaces « à la traîne », en retard. « Backward », en somme.
Les condominiums éthiopiens : « prisons » ou cités dorées ?
Depuis 2005, le gouvernement éthiopien s’est lancé dans une vaste politique de renouvellement urbain et de construction. Pour répondre à la demande de logement croissante dans les villes éthiopiennes, il a construit près de 80.000 condominiums. La majorité sont situés à Addis-Abeba […]. 63.677 familles ont déjà bénéficié d’un logement dans un condominium. La mairie les distribue par loterie. Ceux qui ont remporté le gros lot ont ensuite 30 ans pour payer les 40.000 birrs, soit environ 1800 euros requis par la ville pour devenir les heureux propriétaires de leur appartement. (Slate Afrique)
L’appropriation de l’espace, enjeu d’une Afrique en pleine mutation
En matière d’environnement et d’alimentation, deux défis majeurs pour le continent, les nouvelles technologies seraient-elles une solution ?