« La pensée dessine l’imaginaire du passé : un savoir en devenir. On ne saurait l’arrêter pour l’estimer, ni l’isoler pour l’émettre. Elle est partage dont nul ne peut se départir ni, s’arrêtant, se prévaloir. »
Edouard Glissant
🖤 (づ ̄ 3 ̄)づ ··· site en (re)construction ··· (╯°□°)╯︵ ┻━┻ 💚
« La pensée dessine l’imaginaire du passé : un savoir en devenir. On ne saurait l’arrêter pour l’estimer, ni l’isoler pour l’émettre. Elle est partage dont nul ne peut se départir ni, s’arrêtant, se prévaloir. »
Edouard Glissant
« Pour moi l’enjeux c’est de s’inscrire dans l’histoire »
« The personal is political »
Qu’est-ce-que signifie être « femme » et « Noire » aujourd’hui en France ou en Belgique en contexte post-coloniale ? Perpectives croisées dans le documentaire « Ouvrir la voix » d’Amandine Gay, où 24 femmes partagent et décodent leurs expériences intimes. A travers cette accumulation de récits, la documentariste fait apparaître la singularité de ces femmes noires et de leurs témoignages, et le caractère systémique des discriminations auxquelles elles doivent faire face.
A l’occasion de la sortie nationale d’ « Ouvrir la voix », Amandine Gay revient dans un entretien fleuve pour Blacks to the Future sur la genèse de son projet, ses partis pris esthétiques et l’évolution de son engagement en tant qu’afro-féministe plus que jamais tournée vers la jeunesse. Première partie.
« Je crée des installations sculpturales au carrefour de la sculpture et de la photographie. Hybridation de l’image, de la photographie et de la vidéo. Créolisation d’un monde-chaos. »
« Cela va bientôt faire une décennie que je fais ça et je n’ai jamais reçu d’invitation à venir aux États-Unis, alors je dois supposer qu’il n’y a pas beaucoup d’intérêt. Quand ce n’est pas négatif, (…) ce n’est pas aussi attrayant pour le public, parce que ce n’est pas une belle histoire, cette histoire pleine de compassion. (…) Les planètes, les étoiles, le futurisme et le voyage dans le temps – ce type de visions ne sont pas supposées provenir de garçons noirs originaires de Detroit. » Jeff Mills, co-fondateur du collectif Underground Resistance.